Repenser la biodiversité pour mieux la préserver

Les rapports qui décrivent et documentent la perte massive de biodiversité s’empilent : 15 à 37% de la biodiversité disparaîtraient d’ici à 2050… Le rythme actuel d’extinction est de 100 à 1.000 fois supérieur à ce qu’il a été en moyenne sur des centaines de millions d’années. Rien, du moins rien qui ne soit à la hauteur des enjeux, ne semble être fait pour enrayer ce déclin. Une des raisons à cela est peut-être que le débat est mal posé et ne nous permet pas de saisir la gravité des enjeux.

Pour en prendre la mesure, il nous faut penser et agir autrement : il faut comprendre à quel point nos existences dépendent étroitement de celles des abeilles et des passereaux, que notre santé dépend de celles de nos sols et de notre air, et que toute l’architecture sociale et économique qui façonne notre monde « développé » repose sur le fragile équilibre qui lie entre eux tous les êtres vivants, humains et non humains.

Telle est la philosophie qui anime beaucoup d’acteurs qui déjà s’engagent dans des modes de vie, de production, d’agriculture prenant en compte les équilibres du vivant : partout des citoyens oeuvrent pour une transition de notre modèle agricole vers l’agroécologie, alertent sur la disparition des espèces qu’ils avaient l’habitude de voir en nombre, partout des citoyens se battent contre les grands projets inutiles, partout on œuvre pour réparer, protéger, préserver le vivant.

Dans un dialogue entre penseurs et acteurs (présentations à venir), nous vous invitons à reposer les termes du débat sur la biodiversité, pour réfléchir ensemble aux moyens d’action qui pourront répondre à l’ampleur des enjeux.

Seront présents :
– AYYA
– Générations Futures
– La LPO France
– La Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité (FRB)

Une petite présentation sera également faites de la campagne 1 An Pour le Climat, ainsi que des projets de ses co-porteurs :
– PikPik Environnement
– Ca Commence Par Moi
– Bleu Blanc Zèbre